Le numéro 103 d'ETC MEDIA fait la part belle aux créateurs québécois des arts médiatiques et numériques par la publication d'articles de fond sur : Grupmuv et ses acteurs respectifs Thomas Corriveau, Michel Boulanger, et Gisèle Trudel; Sébastien Cliche (en page couverture); Sébastien Pesot (portfolio); Mario Côté; Alain Laframboise; Paul-Émile Rioux. Et, à l'international : Heather Dewey-Hagborg; Bill Viola; Christa Blümlinger; Kerstin Ergenzinger et Thom Laepple. Sans oublier des articles critiques sur divers événements internationaux, les traductions, un format de 104 pages, et près d'une centaine de documents visuels.
Intitulé « Errer / Rayonner », ce numéro s'intéresse à l'errance en art et à ce qui peut conduire un créateur à s'éloigner momentanément de ses schèmes habituels. Dans ces pages, on marche virtuellement dans des oeuvres à l'occasion d'une immense exposition sur le jeu vidéo, Ultima, tenue au Lieu unique à Nantes. Avec Patrick Bernatchez au MAC, on s'efface, on vainc en vain le temps et on nous pousse dans l'indéterminé de Laurent Lévesque. Mériol Lehmann nous fait franchir la ligne de sa déroute de fer dans un Japon moderne. Quant à Michael A. Robinson, il nous enfonce encore un peu plus dans la noirceur du marché de l'art dénoncé. Sur la scène internationale, les créateurs québécois révèlent leur audace et leur génie à Paris, lors de l'exposition Prosopopées d'ELEKTRA à la Biennale NEMO, et à New York, à l'exposition Québec Digital Art in New York, conçue par le Conseil québécois des arts médiatiques.
Le dossier, Sortie publique/Going public, du numéro hivernal de Ciel variable, propose des oeuvres relevant d'univers et de temporalités très diversifiés, toutes marquées par la notion de visibilité publique. Ces oeuvres couvrent un large spectre de ce qui définit l'espace public d'énonciation artistique. Elles vont du contexte sociétal et culturel circonscrivant ce qui peut se dire, au réseau spécialisé, professionnel et mondain, accueillant et nourrissant les expérimentations, en passant par l'espace civique et urbain où les oeuvres se voient mises à l'épreuve du quotidien des gens et des contraintes urbanistiques. Découvrez le travail photographique de Justin Wonnacott qui a documenté plus de 350 oeuvres d'art public dans la région d'Ottawa, celui de Gabor Szilasi et ses images de vernissages dans les années 1960 et 1970, ainsi que l'exposition Iran, année 38, présentée aux Rencontres d'Arles l'été dernier et retraçant 38 ans de photographies iraniennes.