Le 20 janvier, comme tous les quatre ans, le président nouvellement élu des États-Unis d'Amérique prendra (ou reprendra) les rênes du pouvoir. Or la conquête de la Maison-Blanche est une saga qui s'étire sur de longs mois, qui absorbe des sommes astronomiques et qui remue les eaux saumâtres du passé des candidats et de leur famille. Elle est désormais suivie, un peu à la manière des Hunger Games, comme une série télévisée où seul le candidat le plus rusé, le plus connecté, le plus nanti ou le plus agressif survivra.
2020 est une année exceptionnelle à plus d'un titre. À la tête de la Maison-Blanche, un homme prêt à tout pour conserver son siège dans le bureau ovale, qui est parvenu à lui seul à redéfinir la manière dont on pense la présidence, la façon dont les États-Unis se positionnent dans le monde, et les termes du débat politique dans le pays. Face à lui, une société frappée par des événements bouleversants, qui doit se repenser sur fond de polarisation extrême. Et la démocratie américaine, qui fait face, comme elle semble le faire une fois par siècle, à des défis sans précédent.
Élisabeth Vallet est professeure au Collège militaire royal de Saint-Jean et directrice de l'Observatoire de géopolitique de la Chaire Raoul-Dandurand. Elle est aussi associée au Département de géographie de l'UQAM et au groupe d'études des frontières de l'Université de Victoria. Elle est chroniqueuse au Devoir et à Radio-Canada et a reçu le Richard Morrill Public Outreach Award 2017 de l'Association des géographes américains.
La notion de correspondants du Trésor recouvre l'ensemble des personnes physiques ou morales, publiques ou privées qui sont détentrices d'un compte ouvert dans les écritures du Trésor. Elle sous-tend également une certaine obligation de déposer auprès du Trésor. L'engouement contemporain pour un État modeste soulève la question de la nécessité, de l'utilité ou encore de la nocivité d'une telle structure financière tout à la fois tentaculaire et monopolistique. À la lumière des enjeux européens, le Trésor est fustigé dans son archaïsme présupposé.
Un duel.
Un face-à-face redoutable entre deux candidats,
l'un démocrate, l'autre républicain, pour se partager
les grands électeurs, eux-mêmes désignés par le peuple américain. Le premier
mardi de novembre de chaque année bissextile, les États-Unis désignent leur
président. Tous les quatre ans a lieu, au terme d'une longue année électorale,
un scrutin suivi par près de 300 millions d'Américains ainsi que par le reste
du monde.
Forts de leur économie, de leur armée, de leur impérialisme culturel, les
États-Unis vivent alors un moment important de la politique internationale
mais aussi une année cruciale. Pour accéder au poste de président, le processus est long, ardu, exigeant, parfois avilissant, toujours usant. Quatre
années de préparation suffisent à peine à rassembler l'équipe, les fonds et les
soutiens nécessaires à cette course.
La nature de la nouvelle administration, le style du président, ses aspirations, ses convictions et son entourage peuvent avoir un rôle déterminant
sur un grand nombre de dossiers internationaux. Bill Clinton aurait-il envahi
l'Irak s'il avait été président en 2003 ? Est-ce que quelqu'un d'autre que
Ronald Reagan aurait pu mettre un terme à la guerre froide ? Qui d'autre que
Harry Truman aurait fait le choix de lancer deux bombes atomiques sur le
Japon en 1945 ?
C'est au-delà des apparences que résident les véritables fondements
de la politique américaine. Il y a de nombreux mécanismes, une histoire
chargée, des identités et des perceptions propres à chacun des cinquante
États fé dérés, des usages, des coutumes, des personnalités. Il s'agissait donc
pour Élisabeth Vallet de dresser une véritable petite histoire de cette course
électorale qui peut, on le sait, changer la face du monde.
Élisabeth Vallet détient un doctorat de l'Université Pierre-Mendès France à Grenoble et un postdoctorat du Centre de recherche en droit public de l'Université de Montréal. Elle
enseigne aujourd'hui la géopolitique à l'Université du Québec à Montréal (UQAM) en plus
d'être membre de l'Observatoire sur les États-Unis de la Chaire Raoul-Dandurand.
Compte tenu du poids qu'occupent encore les États-Unis dans l'équilibre mondial, forts de leur économie, de leur armée, de leur prépondérance culturelle, l'élection du Chef de l'État est un moment déterminant de la politique mondiale et une année cruciale de la vie politique américaine. En effet, les États-Unis demeurent, malgré le polycentrisme croissant du monde, et la crise qui les a fragilisés, la pièce maîtresse de l'échiquier international. Ils représentent la moitié des dépenses militaires, le seul État capable d'intervenir militairement, et en autonomie totale, de l'autre côté du globe, ils sont - encore pour quelques années - la première puissance économique et financière, celle dont la diplomatie publique demeure la plus efficace. Pour accéder au pouvoir, le processus est long, ardu, exigeant, coûteux et toujours usant. Quatre années de préparation sont nécessaires pour rassembler une équipe de campagne, les fonds, les soutiens. L'année électorale est une longue route, jonchée de cadavres politiques, et au bout de laquelle ne subsistent, l'automne venu, que deux acteurs, s'affrontant dans une dernière joute, pour n'en laisser qu'un au terme du solstice électoral.
Élisabeth Vallet détient un doctorat de l'Université Pierre-Mendès France à Grenoble et un postdoctorat du Centre de recherche en droit public de l'Université de Montréal. Elle enseigne aujourd'hui la géopolitique à l'Université du Québec à Montréal (UQAM) en plus d'être membre de l'Observatoire sur les États-Unis de la Chaire Raoul-Dandurand.
La conquête de la Maison-Blanche est une saga qui s'étire sur de longs mois, qui absorbe des sommes astronomiques et qui remue les eaux saumâtres du passé des candidats et de leur famille. Elle est désormais suivie, un peu à la manière des Hunger Games, comme une série télévisée où seul le candidat le plus rusé, le plus connecté, le plus nanti ou le plus agressif survivra, au terme de pratiquement une année et demie de joute.
Le xxie siècle a complètement redessiné ce que sont les États-Unis : des événements de 2001 à l'avènement des Millenials (la génération Y), du bouleversement démographique du pays à la résurgence des « Hommes blancs en colère », le pays est en mal d'identité. Ainsi, l'essor du Tea Party, le retour de la peur en politique intérieure dans la foulée des attentats de Boston et San Bernardino, le déclin des droits des femmes, l'augmentation des tueries de masse et la lente déliquescence du Parti républicain mettent la table pour une année électorale inédite.
Élisabeth Vallet est professeure associée et directrice scientifique à la Chaire Raoul-Dandurand en études stratégiques et diplomatiques, et chercheure à l'Observatoire sur les États-Unis de l'UQAM. Elle a été à plusieurs reprises chercheure invitée aux États-Unis et en Europe. Elle a notamment publié Comprendre les élections américaines (Septentrion, 2012), Borders, Fences and Walls (Ashgate, 2014) et a codirigé le livre L'Effet 11 septembre - 15 ans après (Septentrion, 2015). Elle collabore avec Le Monde diplomatique (visions carto), Piwl !, Diplomatie et tient un blogue sur les questions de politique américaine, hébergé par la plateforme universitaire Hypothèses, d'OpenEdition.
Le 6 novembre 2012, les Américains devront se choisir un nouveau président. Alors que les États-Unis sont à un tournant économique, politique et stratégique, les électeurs feront face à une décision difficile. Quel candidat pourra rassurer lélectorat ? Ramener le pays vers la croissance ? Redonner lespoir ? Faire croire au changement ?
Barack Obama, seul représentant du parti démocrate, charismatique orateur galvanisant les foules en 2008, a vu son aura ternie par la lente agonie de léconomie américaine. Les Républicains auront à lui opposer un adversaire dont lidentité ne sera connue quà lissue dune longue saison de primaires.
Les enjeux sont considérables : la situation économique des États-Unis est désastreuse, la réforme de la santé et les politiques migratoires sont contestées en Cour suprême, la politique étrangère américaine bat de laile et les restrictions budgétaires condamnent lempire américain au repli.
Pendant ce temps, largent afflue dans la campagne : labolition des règles de financement permet aux entreprises et aux gros donateurs de plonger ouvertement dans larène politique. Alors que lon prédit un cycle électoral milliardaire, largent achètera-t-il la Maison-Blanche ?
Ce guide répond aux questions que lon se pose sur la mécanique et les enjeux de cette élection présidentielle mais également sur le comportement électoral des Américains.
La frontière avec le Labrador n'est pas la seule au Québec à poser un certain nombre de problèmes sociaux, économiques, culturels ou infrastructurels. Élisabeth Vallet, directrice scientifique à la Chaire Raoul-Dandurand et professeure associée à l'uqam, s'intéresse notamment à la frontière avec les États-Unis.
Le Québec change, et ses frontières aussi. De ses limites territoriales bien réelles à ses barrières culturelles et linguistiques, en passant par le regard de migrants et de Québécois à l'étranger, nous déplions le concept de frontière pour examiner ses différentes incarnations dans le Québec d'aujourd'hui.
Est-il possible de faire une revue de l'année autrement? C'est le pari que relève l'équipe du magazine Nouveau Projet avec son tout premier RétroProjecteur, un innovant numéro hors-série confié à une rédactrice en chef (Miriam Fahmy) et deux directeurs artistiques invités (Catherine Lepage et Simon Rivest, studio Ping Pong Ping).
Comprendre comment le président est élu, assimiler les clés de la vie politique américaine, la nature des enjeux politiques, l'étendue du spectre politique, les spécificités du système électoral en lien avec celles de la société américaine sont les objectifs premiers de cet ouvrage. Pour ce faire, il est articulé en deux parties, la première décrivant le système électoral présidentiel américain et ses acteurs et la seconde portant sur les enjeux électoraux des élections présidentielles.·Le fonctionnement du système électoral américain; ·Le système de financement auquel sont astreints les candidats à la présidence; ·L'importance des partis politiques dans le système électoral américain; ·Le facteur médiatique et le comportement de l'opinion publique; ·L'influence de la politique étrangère dans les élections présidentielles depuis 1945; ·Les principaux enjeux de politique étrangère des présidentielles de 2004; ·Les principales questions de politique intérieure dans les élections présidentielles de novembre 2004; ·Une analyse la rhétorique présidentielle dans les élections présidentielles américaines; ·Le lieu privilégié de débat des «valeurs américaines» que sont les élections présidentielles