Le large choix de psychothérapies proposé actuellement permet sans doute à chacun de trouver une réponse adaptée à ses besoins. Cependant, cette diversité même a son revers et soulève une multitude de questions : comment se repérer ? Comment choisir ? À qui se fier ? Cet ouvrage apporte une information précise, accessible et rigoureuse qui entend répondre à ce questionnement. Il est conçu comme un guide qui permet au lecteur de s'orienter dans la multiplicité des thérapies, des méthodes et des techniques, et de déterminer celle qui répond le mieux à sa demande. Il l'aidera aussi à choisir un psychothérapeute.
Ce guide propose une démarche progressive en trois étapes : dans la première, il présente les principales démarches et techniques thérapeutiques, dans leurs aspects théoriques et pratiques ; la deuxième est consacrée aux fondateurs et théoriciens de ces démarches ; la dernière, plus pratique, présente les institutions, les associations, les syndicats et les organismes de formation qui offrent le moyen de trouver des thérapeutes reconnus et compétents. Cet ouvrage, régulièrement réédité et mis à jour, est actuellement la référence majeure dans le domaine des psychothérapies et l'instrument privilégié pour accompagner une démarche personnelle. Il s'adresse aux professionnels de la psychothérapie (psychologues, psychiatres, psychothérapeutes), aux étudiants en psychologie, mais aussi aux patients qui souhaitent se repérer à travers les nombreuses approches psychothérapeutiques existant.
Oui, les psychothérapies nous aident à changer (toutes les enquêtes d'évaluation le montrent). Cependant, elles ne reposent pas toutes sur les mêmes bases et n'expliquent pas de la même façon comment arriver à ce résultat . Dès lors, plusieurs questions se posent : les différents points de vue que chacune propose sont-ils compatibles ou inconciliables ? Quel type de changement envisagen-t-elles ? Les démarches qu'elles mettent en oeuvre visent-elles les mêmes effets ?... Autant d'interrogations de fond auxquelles cet ouvrage s'efforce de répondre avec rigueur et clarté, en échappant à la « pensée unique » et aux partis pris d'école. Dans ce sens, il met en perspective les grands modèles du changement thérapeutique, de l'hypnose aux thérapies systémiques. Tout en accordant à la psychanalyse freudienne et aux différents courants qui en sont dérivés la juste place qui leur revient, il ne néglige pas les autres modèles : les approches psychocorporelles, les démarches existentielles et humanistes, les thérapies comportementales et cognitives, les approches interactionnelles et systémiques. Cette confrontation est nécessaire. Car si les psychothérapies sont multiples, le patient est unique ; et il est préférable d'adapter la thérapie au patient plutôt que le patient à la thérapie. L'auteur opte pour une perspective « intégrative » ; il s'attache à mettre en lumière, au-delà des différences, les zones de convergence et les facteurs communs qu'il est possible de dégager. Il dessine ainsi les contours d'une complexité clinique qui fait de la multiplicité une source de richesse et de fécondité plus que d'antagonisme. L'ouvrage est clair et vivant, présentant de nombreux témoignages de patients. Il s'adresse aussi bien aux professionnels du soin qu'aux lecteurs qui souhaitent s'orienter dans la diversité des méthodes thérapeutiques ; ou mieux : comprendre la démarche dans laquelle il est engagé.
Le thème de l'identité est un des thèmes les plus constants et les plus féconds de la psychologie sociale. Cet ouvrage en propose un inventaire complet en montrant notamment : comment interfèrent des dimensions individuelles, collectives, personnelles et sociales (grâce à l'expérience groupale) ; comment la quête d'identité constitue une des motivations et un des enjeux fondamentaux de la communication.
Pour Carl Rogers, le groupe thérapeutique est l'invention sociale qui a eu l'expansion la plus rapide du siècle et qui est sans doute la plus puissante et la plus féconde . Aujourd'hui, les pratiques de groupe sont solidement implantées dans le champ de la psychothérapie, et se sont révélées particulièrement riches et efficaces.
La thérapie groupale s'est nourrie de différents apports (psychologie sociale, psychodrame, psychanalyse, Gestalt-théorie...). Elle a su les utiliser et les intégrer pour fonder une pratique profondément originale.
Trop souvent, la thérapie groupale n'a été présentée que du point de vue, forcément réducteur, d'une seule école. La spécificité de cet ouvrage est de proposer une synthèse actuelle qui aborde le groupe thérapeutique dans une orientation intégrative.
L'ouvrage explore les fondements (historiques, méthodologiques et pratiques) de la thérapie groupale, les processus qu'elle met en oeuvre au service du changement, les axes de travail spécifiques qu'offre la situation groupale, les moteurs du changement qu'elle permet aux trois niveaux personnel, interpersonnel et social, et enfin, les effets les plus souvent constatés chez les patients.
Tous ces aspects sont illustrés par de nombreux exemples cliniques qui rendent l'ouvrage particulièrement vivant. Ils sont éclairés aussi par un choix de textes de référence.
Cet ouvrage, ici dans sa version ePub, s'est imposé comme la meilleure introduction en langue française à l'école de Palo Alto. Mis à jour pour cette 4e édition, il montre aussi comment cet outil de réflexion et d'action est particulièrement adapté pour penser les défis contemporains. L'école de Palo Alto, un tournant dans l'histoire des idées, en communication, management, psychologie, psychiatrie.
Palo Alto, petite ville de Californie, est connue notamment pour abriter la prestigieuse université de Stanford. Mais elle est aussi devenue l'enseigne d'une
école de pensée parmi les plus originales et les plus fécondes de ces dernières décennies. Son succès tient aussi bien à ses formulations théoriques qu'à ses applications pratiques.
Elle présente trois grandes orientations :
une théorie de la communication ;
une méthodologie du changement et de l'intervention ;
une pratique thérapeutique profondément novatrice.Ce qui fait l'unité de ces recherches, c'est leur référence communeà l'approche systémique. C'est à Palo Alto que Gregory Bateson a suscité des travaux dans des domaines aussi variés que la communication, les stratégies de changement ou la schizophrénie.Sa théorie du " double bind " (double lien) a totalement renouvelé la compréhension de cette maladie mentale. Bateson a su s'entourer de collaborateurs de talent et inspirer des continuateurs aussi prestigieux que Don D. Jackson, Jay Haley, Virginia Satir, ou Paul Watzlawick. Ils ont notamment été à l'origine des thérapies familiales et des thérapies brèves.Les auteurs de l'ouvrage montrent la cohérence profonde de la démarche qui articule pensée globale (systémique) et action singulière. Une approche pour penser les défis contemporains.
Si la notion de conflit est fréquemment étudiée dans sa dimension sociale et collective (guerres, lutte des classes...), sa dimension interpersonnelle a été rarement analysée en sciences humaines. Pourtant, le conflit est inhérent aux rapports humains. Il fait partie des formes « normales » de la relation à l'autre au même titre que la « bonne entente » ou l'évitement. Et, de la divergence d'intérêts à la défense identitaire ou encore au désir de pouvoir, de nombreux facteurs y mènent. Mais, tout en étant normal et même utile, le conflit fait peur : une fois déclenché, il a tendance à s'auto-entretenir... En jetant les bases d'une véritable psychosociologie des relations conflictuelles, Edmond Marc et Dominique Picard appréhendent les enjeux du conflit, ses mécanismes généraux et ses modalités. Ils permettent ainsi de mieux l'affronter et le résoudre.
Cette 4e édition actualisée et complétée fait le point sur la question de la relation interpersonnelle en analysant les différentes formes de relations entre les individus et la structure de ces relations.
Voici un ouvrage profondément original. Deux psychologues et psychothérapeutes, aux orientations différentes, choisissent de dialoguer. Chantal Masquelier-Savatier est Gestalt-thérapeute et Edmond Marc s'inscrit dans une orientation psychanalytique. Il n'est pas fréquent que des psys n'appartenant pas au même courant acceptent de confronter leurs points de vue dans un même ouvrage. C'est souvent le rejet mutuel, ou au moins la distance, qui prévaut. Ces auteurs prennent le risque d'un échange sans complaisance mais où priment l'ouverture et la reconnaissance de l'autre. Plutôt que de chercher à présenter parallèlement ces deux démarches, ils s'attachent à considérer leurs interrelations depuis la naissance de la Gestalt-thérapie jusqu'à la situation actuelle. Pourquoi avoir choisi ces deux approches?? La psychanalyse est longtemps restée la méthode reine dans le champ de la psychothérapie du xxe siècle?; jusqu'à ce qu'apparaisse dans les années soixante le courant de la psychologie humaniste et existentielle dont la Gestalt-thérapie est une école majeure. Confronter ces deux démarches, c'est montrer leurs différences et leurs divergences fondamentales. Mais c'est aussi souligner leurs convergences et leur complémentarité possible. Cet ouvrage soulève donc la question, centrale aujourd'hui, de la diversité du champ de la psychothérapie et de son unité potentielle.
La communication est la plus naturelle et la plus compliquée des choses. Elle est autant source d'entente, de partage et de plaisir que de malaise, d'incompréhension et de conflits. Mais qu'est-ce qui fait dériver la relation dans un sens ou dans l'autre ? À quel moment s'installe le malentendu ? Pourquoi est-il alors si difficile de renouer le dialogue ?
C'est à ces questions que le présent ouvrage s'efforce de répondre. Il le fait en s'appuyant sur de nombreux exemples, tirés de la vie quotidienne, où chacun peut se reconnaître et retrouver un peu de son histoire. Il les éclaire par les apports de la psychologie en les rendant accessibles et parlants.
Il réfute l'idée que la " bonne communication " serait la norme. Les relations comportent des risques et des enjeux décisifs pour l'image de soi, la défense de son territoire, le maintien ou la rupture des liens ; et nous engageons trop de nous-mêmes dans le contact avec les autres pour qu'il soit simple ; les quiproquos, les disputes ou les conflits constituent donc l'ordinaire de la vie sociale et intime.
Cet ouvrage n'apporte pas de recettes pour éviter des heurts inévitables. Il permet plutôt à chacun d'être l'analyste de ses propres difficultés afin de les surmonter.
Écrit dans un style alerte et vivant, il nous aide à comprendre nos incompréhensions, à saisir les sources des conflits quotidiens et à y faire face de façon positive et adaptée.
Cet ouvrage fait le point sur la question de la relation interpersonnelle à travers l'analyse des différentes formes de relations entre les individus et de la structure de ces relations.
Dernière édition recouverturée du " classique " sur le sujet.
La perspective ouverte par l' " Ecole de Palo Alto " s'impose comme l'une des plus originales et des plus fécondes de ces dernières décennies. Son succès tient aussi bien à ses formulations théoriques qu'à ses applications pratiques.
Elle présente trois grandes orientations : une théorie de la communication ;une méthodologie du changement et de l'intervention ;une pratique thérapeutique profondément novatrice.
Ce qui fait l'unité de ces recherches, c'est leur référence commune à l'approche systémique. C'est à Palo Alto, en Californie, que Gregory Bateson, chercheur à la curiosité infatigable et inventive, a suscité des travaux dans des domaines aussi variés que la communication, les stratégies de changement ou la schizophrénie. Sa théorie du " double bind " (double lien) a totalement renouvelé la compréhension de cette maladie mentale et lui a procuré une célébrité méritée.
Bateson a su s'entourer de collaborateurs de talent et s'inspirer des continuateurs aussi prestigieux que Don D. Jackson, Jay Haley, Virginia Satir, ou Paul Watzlawick. Ils ont notamment été à l'origine des thérapies familiales et des thérapies brèves.
Cet ouvrage donne une vision d'ensemble de ce courant de la psychologie. Il fait la synthèse de très nombreux travaux et s'impose par la clarté de sa présentation. Sans rien abandonner de la rigueur scientifique, il sait rendre accessibles ces recherches passionnantes à un vaste public.
Cet ouvrage brise un certain tabou. Il entend montrer que l'amour est le principe vivifiant de la relation thérapeutique ; un amour "désaliéné" qui procède autant d'Agapé que d'Eros. Il ne s'agit pas là d'une sorte de postulat idéaliste ni d'une manifestation d'angélisme, tissée de bons sentiments. Les auteurs cherchent au contraire à cerner, au plus près de l'expérience clinique, cette proximité émouvante que constitue le lien thérapeutique. Ils s'appuient sur cinq psychothérapies, présentées et analysées sous l'angle de la relation.
Si le terme d'amour s'est imposé, en dépit de toutes les ambiguïtés et de tous les risques qu'il recèle, c'est qu'il semble le plus à même d'exprimer la qualité affective profonde de ce lien. C'est aussi parce que l'amour est au coeur du développement de la personne et de ses perturbations ; et que, de ce fait, il est le moteur du processus thérapeutique. Cette réflexion s'inscrit dans la lignée des apports théoriques et cliniques de Ferenczi, de Balint, de Winnicott, de Bowlby, de Rogers, de Kohut... pour ne citer que les plus grands. Elle a l'ambition de renouveler les représentations et le regard que nous portons sur la relation thérapeutique. Et plus encore d'ouvrir et de transformer la pratique. L'originalité de l'ouvrage réside notamment dans l'utilisation de témoignages de patients pendant et après leur chemin thérapeutique. Ainsi le travail thérapeutique est présenté dans sa réalité à travers le double point de vue du thérapeute et du patient.
L'ouvrage s'adresse à tous les "psys", aux praticiens de la relation d'aide et à toux ceux qui sont engagés dans un parcours thérapeutique ainsi qu'à ceux qui le désirent mais n'osent pas.
Depuis une trentaine d'années, les sciences humaines sont en pleine mutation. Certaines, comme l'histoire, l'anthropologie, la sociologie, ont profondément révisé leurs conceptions et leurs méthodes. Des disciplines nouvelles sont nées : l'analyse systémique, la sémiologie, la prospective... Bien plus : les unes et les autres, prenant conscience de l'unicité de leur champ d'étude, ont commencé à coopérer et à pratiquer une démarche résolument interdisciplinaire, qui permet aujourd'hui d'appréhender les sociétés dans leur complexité et leurs interactions, sous leur double aspect d'objets et de sujets de l'histoire. Les sciences humaines sont ainsi confrontées à un nouveau défi : être en mesure de saisir chaque civilisation et chaque culture comme un ensemble singulier, tout en le situant dans une analyse globale de la mutation de la planète. Le présent ouvrage part du postulat qu'une science des civilisations, considérées comme des totalités en mouvement, est désormais possible. Mais son objet est essentiellement didactique et pratique. Se fondant sur une longue expérience pédagogique, elle-même confirmée et précisée par les récents développements des sciences humaines, ses auteurs proposent un « modèle » tour à tour descriptif, explicatif et prospectif, un ensemble de clés pour décrypter une civilisation à ses différents niveaux et dans ses multiples dimensions, et aussi dans ses relations avec le reste du monde.
La question de l'identité nationale agite notre époque. C'est en grande partie en son nom que se fissure l'empire soviétique ; que partout des minorités ethniques ou régionales revendiquent leur autonomie. C'est autour de la défense de l'identité française que s'attisent les passions politiques. Cette quête anxieuse et cette défense témoignent incontestablement d'un sentiment de crise ; mais elles appellent moins l'incantation que la réflexion : que faut-il entendre par « identité nationale » ? Quel est son statut, sa fonction, sa portée ? Pour l'auteur, elle est moins une réalité substantielle qu'une représentation sociale. Elle correspond à une personnification de la nation et propose aux individus un modèle identificatoire qui scelle leur adhésion à la collectivité nationale. Mais l'identité ne résulte pas seulement d'une relation à soi-même. Elle naît aussi d'une confrontation à l'autre. Et l'autre privilégié, pour la France, a été, depuis près d'un siècle, l'Allemagne à laquelle l'ont attachée des liens passionnels de fascination et de rejet. Enfin l'identité est héritage et mémoire. Elle s'appuie sur des valeurs, des symboles et des mythes fondateurs. Le débat actuel dont elle est l'objet traduit des difficultés présentes mais ravive aussi des problématiques anciennes ; il ne devient intelligible que si on le replace dans une perspective historique. C'est ce que fait cet ouvrage, mettant en relation la crise des années trente et la situation actuelle. En montrant l'ancrage historique des discours sur l'identité nationale, il en révèle les enjeux et les fonctions idéologiques.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
L'interculturel est aujourd'hui partout. Dans les rapports Nord-Sud, bien sûr, mais aussi et surtout dans les rapports européens appelés à revêtir une importance croissante, jusque dans la vie quotidienne. C'est cette perspective qu'explorent les auteurs en prenant les rapports franco-allemands comme exemple privilégié. Partant d'une expérience concrète des rencontres interculturelles, ils l'éclairent en la confrontant aux acquis de la recherche en sciences humaines.
Comment, dans ces rencontres qui s'inscrivent dans des contextes historiques, culturels et politiques spécifiques, véhiculant des représentations stéréotypées de l'« autre », une communication véritablement interculturelle peut-elle s'instaurer ?
Comment s'« entendre » lorsqu'on parle des langues différentes ? Car prêter une langue, n'est-ce pas porter toute une culture, au risque d'en être prisonnier ?
Mais aussi, quel impact ces différences ont-elles sur la communication ? Nos identités culturelles existent-elles indépendamment de la rencontre qui les met en relation ?
Autant de questions que les auteurs abordent dans une démarche originale de « recherche-action », qui font l'objet d'analyses sémiotiques et idéologiques, et autant de raisons d'affirmer l'urgence d'une réflexion et d'une pédagogie de l'interculturel.
Ce guide pose trois grandes questions : comment situer les problématiques interculturelles dans les différents domaines de la vie sociale : éducation, travail social et santé, médias, économie et entreprises ? Comment interpréter les communications interculturelles ? Et comment intervenir dans les relations interculturelles et former à l'interculturel ?
Tous les psychanalystes et les psychothérapeutes sont tenus de passer par une supervision nécessaire pour la validation de leur profession. D'ou cet ouvrage qui associe les meilleurs noms de la psychanalyse (Nasio, Gillieron, Pinel...) et des psychothérapies (Ginger et Robine pour la Gestalt, Rubbers pour l'AT...) pour proposer un inventaire didactique des cadres et des pratiques. Les auteurs ont revu et corrigé leurs textes à l'occasion de cette nouvelle édition .