Bernard Cottret
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La dynastie qui a fait l'Angleterre.1485-1603. En l'espace de trois générations, l'Angleterre passe du Moyen Âge flamboyant aux fastes de l'époque baroque, de la guerre des Deux-Roses à la construction d'un État. Dans cette saga familiale, on n'est jamais très loin du conte : on y croise Henri VII, le père fondateur, son fils Henri VIII alias Barbe-Bleue, le petit Édouard VI, la sulfureuse reine Marie, ou encore l'acariâtre Élisabeth. Tous ont illustré leur siècle, cet âge d'or de la culture anglaise qui nous éblouit encore ; ils ont affiché à la face du monde leur réussite et leur richesse à peine entachées par leurs exactions et une sauvage répression. Aujourd'hui comme jadis, les Tudors hantent notre imaginaire.
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L' Angleterre n'est pas une île. Elle occupe la partie méridionale d'un archipel, dont elle a, lentement, méthodiquement, effectué l'exploration et la conquête. Poursuivant sa quête impériale pour s'étendre jusqu'aux confins du globe, l'Angleterre, voisine d'aucun par la terre, est devenue, au cours des âges, la voisine de tous par la mer.
Ainsi Bernard COTTRET résume-t-il cette longue mutation commencée il y a près de mille ans avec Guillaume le Conquérant. Dans une approche originale, s'arrêtant sur des épisodes et des personnages à ses yeux significatifs, il offre la synthèse brillante et limpide que l'on attendait. -
Ces reines qui ont fait l'Angleterre : de Boadicée à Elisabeth II
Bernard Cottret
- Tallandier
- TEXTO
- 11 May 2016
- 9791021019713
"Le destin des reines relève du mythe autant que de l'histoire. Toujours observées, souvent épiées, ces femmes ont marqué durablement leur temps, par leur rayonnement singulier, leur génie et leur talent particuliers : la légendaire Boadicée, Aliénor d'Aquitaine, héroïne féminine des temps médiévaux, Isabelle, fille de Philippe le Bel, épouse malheureuse d'Édouard II, Marie Tudor, « Bloody Mary », la reine Anne au début du siècle des Lumières, déconcertante mais splendide, sans oublier l'inéluctable Victoria, la « grand-mère de l'Europe », ou Élisabeth II, l'actuelle souveraine, qui, plus encore qu'une icône, est une vivante allégorie des valeurs de constance, de tradition et d'enracinement, caractéristiques du royaume d'Angleterre.
Au terme d'une enquête minutieuse, Bernard Cottret s'interroge sur la nature du pouvoir au féminin et explore les nombreux défis qui guettent les reines outre-Manche. L'historien restitue avec rigueur et empathie les joies et les angoisses, les réussites et les échecs de ces femmes qu'il rend à leur humanité. Souvent émouvants et toujours passionants, ces portraits abordent sans tabous la sexualité, la maternité, la politique, la séduction, la culture, le symbole et le rêve.
C'est tout simplement une histoire des femmes, de leurs corps, de leurs aspirations et de leurs désirs, souvent bafoués, humiliés et corsetés au gré des conventions et des usages." -
De Wittenberg à Genève, de l'Angleterre aux Amériques, un protestantisme qui n'est jamais tout à fait le même ni tout à fait un autre. De la très grande histoire.
Sait-on bien que les baptistes sont aujourd'hui plus nombreux aux Etats-Unis que les catholiques en Espagne et en Italie ? Que les assemblées pentecôtistes, sur les cinq continents, réunissent chaque année des millions de personnes ? Depuis près de cinq siècles, la Réforme protestante, en choisissant de s'adresser à tous les hommes de toutes conditions dans leur propre langue, a contribué à l'émergence des sociétés modernes et à l'affirmation des nations. Bernard Cottret restitue fidèlement cette histoire en interrogeant l'oeuvre et l'influence de l'Allemand Martin Luther (1483-1546), du français jean Calvin (1509-1564) et de l'Anglais John Wesley (1703-1791). De Wittenberg à Genève, de l'Angleterre au Nouveau monde, la Réforme protestante s'est ainsi affirmée comme un mouvement original et puissant dont la trajectoire se poursuit sous nos yeux.Membre honoraire senior de l'Institut universitaire de France, Bernard Cottret enseigne à l'université de Versailles-Saint-Quentin et à l'Ircom (Paris-Sorbonne). Auteur de biographies de Calvin, Henri VIII, Elizabeth Ier, Jean-Jacques Rousseau (avec Monique Cottret), il a également publié chez Perrin 1598, l'Edit de Nantes (1998). -
La révolution, 150 ans plus tôt qu'en France.Cent trente-quatre ans avant les États-Unis, cent cinquante ans avant la France, l'Angleterre accomplit sa double révolution politique et sociale. Cet événement a eu une portée considérable, en facilitant l'accouchement d'un monde moderne caractérisé notamment par son régime parlementaire, son hostilité à l'arbitraire et son attachement irrévocable à la propriété privée.
Par son talent et sa profondeur, Bernard Cottret renouvelle les perspectives et éclaire notre présent, au moment où l'Europe elle-même est entrée dans l'âge du soupçon. Un livre qui permet de mieux comprendre notre voisin le plus proche et pourtant le plus dissemblable.
" Bernard Cottret est à la Révolution anglaise ce que François Furet était à la Révolution française. Il en connaît les moindres aspects, tout en renouvelant la lecture de l'évènement dans une oeuvre remarquable. "
Le Figaro Histoire -
Le livre de référence sur le sujet qui prône, hier comme aujourd'hui, la fin des " guerres de religions ".En avril 1598, Henri IV ratifie le célèbre édit de Nantes qui met fin à plus de trente ans de guerres civiles. Ce texte fondateur règle pour près d'un siècle les rapports entre catholiques et protestants, jusqu'à sa révocation par Louis XIV en 1685.
Il serait pourtant anachronique de voir dans l'édit de Nantes la charte du protestantisme français, car " tolérance ", alors, n'a pas le même sens qu'aujourd'hui. Il s'agit bien plutôt d'un compromis inégal, qui vise au " vivre ensemble " en permettant sur un même territoire la coexistence officielle de deux Eglises opposées, mais aussi de deux cultures. A l'heure où les religions sont redevenues des marqueurs d'identité, la lecture de ce texte, qui prêche la fin des conflits religieux, est particulièrement salutaire.
Préface inédite
Nouvelle édition revue et corrigée -
La glorieuse Révolution d'Angleterre ; 1688
Bernard Cottret
- Gallimard
- Folio histoire
- 1 December 2016
- 9782072491498
Connaît-on la "Glorieuse Révolution" d'Angleterre, comme déjà l'appellent ses contemporains ? Celle qui, en 1688 et au terme d'une confrontation sans effusion de sang, remplace sur le trône Jacques II Stuart par Guillaume d'Orange et fonde pacifiquement une monarchie tempérée. Du moins en Angeleterre, car en Irlande nul n'a oublié l'écrasement des catholiques lors de la bataille de la Boyne.
Très tôt, les historiens français ont comparé 1789 à la première Révolution anglaise - les deux décennies 1640 et 1650, marquées par une "Grande Rébellion" et par un "Interrègne" qui virent l'exécution de Charles Ier, l'instauration de la République, le 'bonapartisme' de Cromwell et la restauration de la monarchie.
1688 n'est pas, en effet, une dramaturgie, mais une révolution sans révolution : celle-ci fut d'autant plus glorieuse qu'elle prétendait constituer non pas une rupture radicale, mais un simple retour aux libertés immémoriales de la nation. Elle fascina Montesquieu, Voltaire, Burke et Guizot. Laissant en héritage le Bill of Rights, la loi sur la tolérance, et l'oeuvre éclatante de John Locke, elle demeure un moment décisif de l'expérience politique occidentale. -
Le siècle de l'édit de Nantes
Bernard Cottret
- Cnrs editions
- Philosophie/Religion/Histoire des idées
- 1 March 2018
- 9782271119285
Les guerres de religion qui ont ensanglanté le royaume de France, nous lèguent de la religion une image de violence et de fanatisme, faisant écho à notre situation contemporaine.
Les guerres de religion qui ont ensanglanté le royaume de France, nous lèguent de la religion une image de violence et de fanatisme, faisant écho à notre situation contemporaine. Pourtant dès 1598, grâce à son édit de Nantes, la France a expérimenté un mode de coexistence original entre ses confessions religieuses. C'est la révocation de l'édit de Nantes en 1685 qui a mis fin à ce face-à-face, gommant pour longtemps des esprits la singulière réussite de ces temps d'exception.
Vingt millions de catholiques et un million de protestants, à la suite de Luther, de Calvin ou du concile de Trente, partageant une culture largement commune, ont évolué ensemble sur notre territoire et fait l'expérience d'une cohabitation inédite. Leur confrontation s'est accompagnée de multiples emprunts et échanges qu'explore ce livre au travers de quelques grandes figures engagées, de Théodore de Bèze à François de Sales, de Catherine Lévesque à Marie de l'Incarnation.
Un moment charnière de près d'un siècle généreusement mis en valeur par Bernard Cottret, mais aussi un temps exemplaire de confrontation pacifique entre tenants de religions différentes, précédant les Lumières.
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Pourquoi un Picard attacha-t-il son nom à la cité de Genève ? Comment un humaniste français devint-il l'une des plus hautes figures de la Réforme ? Calvin, homme d'Eglise, fut-il aussi homme d'Etat ? Vers 1532-1533, Calvin se rallie à la Réforme. Il publie bientôt la somme théologique du protestantisme réformé : l'Institution de la religion chrétienne. A Strasbourg comme à Genève, où il est retenu, le jeune auteur manifeste des qualités d'organisateur qui vont le faire passer à la postérité. Mais très vite, ses exigences de riguer suscitent l'opposition, l'hostilité et l'animosité. Car c'est un personnage contrasté que Jean Calvin. Il ne craint pas de polémiquer violemment - Servet, l'un de ses opposants, meurt sur le bûcher - et, dans le même temps, cherche à créer une catholicité évangélique, toujours actuelle. Ce Réformateur est essentiellement un conservateur qui manie aussi vivement la plus grande ouverture que la plus dure intoléance. Voilà donc un écrivain chrétien que son souci de restituer l'ancienne pureté de la foi place, paradoxalement, à l'aube du monde moderne et des idées d'homme.
Bernard Cottret dirige le département Lettres et Langues à l'université de Versailles-Saint-Quentin.Il est l'auteur de plusieurs ouvrages sur le protestanisme français, l'histoire d'Angleterre ou la vie politique et religieuse des siècles passés : Terre d'exil; Le Christ des lumières, Cromwell, Histoire des îles Britanniques, XVI-XVIIIè siècles... -
La royauté au féminin ; Elisabeth Ière d'Angleterre
Bernard Cottret
- Fayard
- Nouvelles Etudes Historiques
- 4 March 2009
- 9782213646428
« Elisabeth est vierge, comme l'Angleterre est île », déclarait Victor Hugo à l'époque romantique ; tout en précisant : « En admirant Elisabeth, l'Angleterre aime son miroir ». C'est cette relation étroite entre une femme et son pays que Bernard Cottret met au coeur de la reconstitution minutieuse du règne de la reine vierge. Vierge, Elisabeth l'a été, car elle n'a jamais eu qu'un seul époux, le royaume. Comment relever ce défi singulier, dans une société aussi imprégnée par les rites masculins de la guerre et de la violence que l'Angleterre de la Renaissance, être un « roi femme » ? Dans ce livre brillant et entraînant, qui est davantage un essai historique qu'une biographie classique, B. Cottret montre comment la reine, pénétrée du caractère symbolique et religieux du pouvoir, a consciemment engendré son propre mythe, à la construction duquel ont participé poètes, peintres, écrivains, théologiens, et naturellement hommes de guerre et courtisans dans cet âge d'or épris de littérature, de théâtre et d'épopée.En même temps qu'une description de la société politique anglaise du XVIe siècle, une réflexion sur l'idéologie et l'exercice du pouvoir royal quand il est assumé par une femme qui s'est rendue, dans sa vie publique et privée, intouchable. Par quoi ce règne exceptionnel ouvre à la modernité. Et l'auteur sait y mettre le ton.
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Histoire d'angleterre, XVI-XVIII siècle
Bernard Cottret
- Puf
- Nouvelle Clio
- 1 January 2015
- 9782130738053
Ce vaste panorama de l'histoire anglaise à l'époque moderne, de la Réforme religieuse à la révolution industrielle, associe des approches économiques, sociales, religieuses et culturelles. Sont évoqués la critique de la whig history, l'impact de la sociologie allemande, les débats entourant l'adoption récente du terme uniforme d'Ancien régime pour cerner les sociétés passées. * Si l'Angleterre avait déjà connu des rois autochtones ou qui avaient coupé toute attache avec l'étranger avant Hastings, la conquête normande plaça le territoire anglais sous la domination de nobles et de rois d'origine française davantage tournés vers le continent que vers leurs possessions d'outre-Manche. L'Angleterre se considère désormais comme une nation et se lance dans la conquête de l'île et de l'Irlande. La guerre en France puis la guerre civile avaient en effet affaibli la mainmise sur les Irlandais et les Ecossais, presque entièrement soumis au temps d'Edouard Ier. Le XVIe siècle débute, outre l'abandon antérieur des prétentions dynastiques, par la rupture avec Rome initiée par Henri VIII, en dépit du rapprochement initial avec la papauté. A cette double rupture stratégique et religieuse s'ajoute un nouvel horizon, l'aventure américaine, et une transformation politique sans précédent, la révolution. Si le pouvoir royal n'est pas toujours respecté en Europe, par exemple dans les Provinces-Unies, le cas anglais est unique parce qu'il est bien un choix de régime plutôt qu'une révolte nationale ou religieuse. L'étude des révolutions anglaises sera d'autant plus enrichissante pour l'historien qu'elle sera menée en même temps que celle de la monarchie française, car le même conflit entre le roi et les parlementaires - sans négliger le rôle des circonstances propres à chaque pays - y connut une issue radicalement différente. L'histoire de l'Angleterre est aussi celle d'une formidable transformation qui débuta lors des guerres de la fin du XVIIe siècle contre la France. L'Angleterre y trouva en effet un statut de grande puissance qu'elle avait depuis longtemps perdu et connut un essor démographique et économique sans précédent, qui fit d'un petit royaume sous-peuplé et réduit à un rôle d'appoint la première puissance d'Europe après la défaite de la France révolutionnaire. Car ce livre est aussi l'étude de la société et de l'économie anglaise, la genèse du modèle dominant au cours du XIXe siècle, en rupture avec les solutions continentales.
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La révolution anglaise, 1603-1660
Bernard Cottret
- Perrin
- Pour l'histoire
- 19 February 2015
- 9782262050856
Par un éminent spécialiste, le récit et l'explication d'un événement qui a changé la face du monde.Par un éminent spécialiste, le récit et l'explication d'un événement qui a changé la face du monde. Cent trente-quatre ans avant les Etats-Unis, un siècle et demi avant la France, l'Angleterre accomplit sa révolution religieuse, politique, sociale. A mi-chemin entre la Renaissance et l'âge industriel, cet événement fut de toute première importance pour l'histoire des mondes modernes, en facilitant l'accouchement d'une société caractérisée par son régime parlementaire, son hostilité à l'arbitraire, son attachement irrévocable à la propriété privée et ses profondes réticences face aux prélèvements fiscaux.
Dès les premières années du XVIIe siècle, les frémissements de ce changement se firent sentir, et le mouvement s'amplifia avec l'avènement de Charles Ier en 1625, son exécution en 1649, le protectorat de Cromwell et, en 1660, la restauration des Stuarts dans une Grande-Bretagne profondément transformée par la conquête, encore provisoire, de l'Ecosse et de l'Irlande.
Par son insistance sur la durée, cette approche originale renouvelle les perspectives et éclaire notre présent, au moment où l'Europe elle-même est entrée dans l'âge du soupçon. Elle permet ainsi de mieux comprendre notre voisin le plus proche et pourtant le plus dissemblable. -
6 juillet 1535, Thomas More monte sur l'échafaud. Décapité pour sa fidélité à la papauté, le conseiller d'Henri VIII reste un personnage énigmatique, à la confluence de la religion et de la politique, de la raison et du sentiment, de la critique sociale et du conservatisme.
D'où le caractère déconcertant de l'individu. Ce bourgeois de Londres mena en parallèle plusieurs carrières. Juriste d'affaires et défenseur des intérêts commerciaux de son pays, il se mit au service de son roi, dont il devint le lord chancelier, avant d'être disgracié, emprisonné et mis à mort. Ami d'Érasme et homme de lettres, il rédigea, en 1515-1516, l'Utopie, chef-d'oeuvre de la renaissance. Homme d'État et homme d'étude, canonisé au XXe siècle, Thomas More fut un saint laïc, vivant « dans le monde » - un homme de son temps, celui de l'Angleterre du XVIe siècle, dont il contribua au rayonnement intellectuel.
Comment a-t-on pu se révéler persécuteur et persécuté, pour finir saint et martyr ? Dans cette biographie enlevée, Bernard Cottret explore minutieusement les mille facettes de ce personnage complexe, en restituant les grandeurs et les ambigüités de cet homme attaché à sa famille et à son roi, Henri VIII, dont on découvre ici la face cachée... -
L'Europe des Lumières : 1680-1820
Bernard Cottret, Monique Cottret
- Perrin
- 12 October 2023
- 9782262105303
Une immersion totale dans un siècle prodigieux où tout devient possible.
" Nous voilà dans un siècle qui va devenir de jour en jour plus éclairé ", écrit dès 1684 le philosophe Pierre Bayle. De proche en proche et d'ouest en est, la lumière, singulière puis plurielle, gagne l'ensemble du continent européen : Enlightenment, Lumières, Aufklärung, Illuminismo..., le mouvement se décline dans toutes les langues au XVIIIe siècle, pénètre les esprits et modifie les comportements. C'est la fin d'une histoire, et le commencement d'une autre, où la raison, la science, le droit, la tolérance, la liberté et le bonheur individuel dessinent un horizon nouveau. Même déchirée par les guerres, deux années sur trois, l'Europe se constitue en conscience collective, conçoit et met en oeuvre, dans des réalisations multiples, l'idée de progrès. Sans être une histoire sainte des Lumières, ce grand livre aux facettes multiples, ancré dans les écrits comme dans les faits, accorde une large part aux destins individuels des philosophes, des rois, des inventeurs, des écrivains et des artistes ; de Newton à Kant, entre Voltaire et Frédéric II, avec Emilie du Châtelet et Angelica Kauffman, des dévots de la Grande Catherine aux partisans du Contrat social, de Lumières en Révolutions... Alors qu'aujourd'hui les Lumières subissent des remises en cause et des assauts critiques, il fallait convoquer ce passé et le mobiliser au service d'un humanisme universaliste plus actuel et nécessaire que jamais.