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Lettre ouverte aux gourous de l'économie qui nous prennent pour des imbéciles
Bernard Maris
- Albin Michel
- Lettre ouverte
- 1 March 2016
- 9782226380692
A quoi servent les économistes ? s'interroge Bernard Maris, le co-auteur de Ah ! Dieu ! Que la guerre économique est jolie !
Si l'économie est une science qui prédit l'avenir, le plus grand économiste s'appelle Madame Soleil. Rappel de leurs propos à l'appui, nos Minc, Attali, Barre et Sorman font pâle figure. L'oracle George Soros, vénéré pour avoir spéculé sur la livre et fait fortune, a perdu le double en jouant sur le rouble. Car tous ces experts qui viennent nous conter l'avenir et les bontés du marché ne cessent de se leurrer et de nous tromper en toute impunité, profitant de ce que la théorie économique est à l'agonie. Les nouveaux gourous Merton et Sholes, prix Nobel d'économie 1997, ont été ridiculisés par le naufrage de leur fonds spéculatif et ces adeptes du libéralisme sans entraves ont dû en appeler à l'argent des contribuables pour éviter un krach boursier. Quant au patron du Fonds monétaire international, le Français Michel Camdessus, il n'a vu venir ni les crises asiatiques, ni celles du Mexique et du Brésil.
Les Balladur, Tietmayer, Trichet, Dominique Strauss-Kahn et autres marchands de salades économiques ont surtout une fonction d'exorcistes. Dans un monde sans religion, ils sont devenus les conteurs intarissables des sociétés irrationnelles, chargés de parler sans cesse afin d'éviter que le ciel ne nous tombe sur la tête.
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Capitalisme et pulsion de mort
Gilles Dostaler, Bernard Maris
- Albin Michel
- 1 June 2015
- 9782226334114
Krach financier, panique, fuite vers la liquidité : la crise qui entraîne aujourd'hui le monde vers son effondrement est comparable à celle des années trente, mue, à nouveau, par ce que Keynes appelait « le désir morbide de liquidité » et Freud, plus abruptement « la pulsion de mort ». Nichée au coesur du capitalisme, cette pulsion le pousse à détruire et à s'autodétruire. C'est entre le « mardi noir » et l'arrivée des nazis au Reichstag, que Freud, désabusé, découvre le rôle de la pulsion de mort dans la civilisation. Au même moment, Keynes, dont l'oeuvre ne peut être comprise sans sa lecture permanente de Freud, traduit cette pulsion dans le désir insatiable d'argent. Cet ouvrage propose une lecture du capitalisme à travers le double prisme de Freud et de Keynes. Il dévoile comment ce tout jeune système au regard de l'histoire de l'humanité est porteur de menaces pour elle, par son simple désir de détruire et de mourir, et laisse entrevoir « l'au-delà du capitalisme ». Fruit de plus de dix ans de recherches de Gilles Dostaler et de Bernard Maris, il se trouve être, brutalement, d'une extraordinaire actualité.
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Plaidoyer (impossible) pour les socialistes
Bernard Maris
- Albin Michel
- 7 November 2012
- 9782226280459
- Pourquoi le socialisme, qui fut un immense rêve, ne représente plus rien, si ce n’est un vague projet pour sortir du déficit budgétaire ? Pourquoi, alors que le capitalisme dont il est issu a encore un bel avenir ?
- Pourquoi le peuple ne votera jamais socialiste ?
- Pourquoi les socialistes, des « larmes de Blum » aux « chaussettes de Bérégovoy » en passant par les « tomates de Guy Mollet », ont-ils toujours échoué ?
- Pourquoi Proudhon, Fourier, et hélas Jaurès ont-ils complètement disparu de l’horizon socialiste ?
- Qui nous sortira de la crise puisque socialistes, communistes et collectivistes ne peuvent le faire ? -
Pertinentes questions morales et sexuelles dans le Dakota du Nord
Bernard Maris
- Albin Michel
- 1 April 2016
- 9782226380678
Henri, jeune scientifique parti les yeux emplis du rêve américain, découvre le Dakota du Nord, pays de la frustration, du racisme, mais aussi du comique sexuel et religieux incarné par son sénateur, le Révérend Parsons. Malgré lui, il se laissera pourtant absorber par les magouilles, l'argent, la sensualité du quartier immigré, et finira dans les bras de la plus étrange femme de Salisbury.
Dans ce premier roman picaresque et drôle, Bernard Maris libère la verve présente dans ses essais. Il peint une Amérique cynique, obsédée de religion et de sexe, l'Amérique triomphante.
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La Bourse ou la vie : la grande manipulation des petits actionnaires
Philippe Labarde, Bernard Maris
- FeniXX réédition numérique (Albin Michel)
- 12 May 2017
- 9782402179188
Tous capitalistes ! Fini le salariat ! Plus d'exploitation ! Des actions, des fonds de pension, des stock-options, la Bourse pour tous ! Vous y croyez, vous ? Alors vous êtes prêts pour la nouvelle économie portée par Internet, les nouvelles technologies, la mondialisation et les sommets vertigineux de la Bourse. Et pourtant... la Bourse pour tous est une remise en cause totale du modèle démocratique élaboré par les Lumières. Avec elle, la démocratie se dissout dans le marché. Ce n'est plus « un homme égale une voix » mais « un dollar égale une voix ». Voilà que naît sous nos yeux un système censitaire d'une dureté et d'une inégalité sans précédent, construit au nom du salarié devenu capitaliste et de fables comme « le gouvernement d'entreprise » ou « la création de valeurs ». Philippe Labarde et Bernard Maris, les auteurs de « Ah Dieu ! que la guerre économique est jolie ! » dénoncent, avec le même talent de polémistes et la même connaissance économique, le contre-modèle social que l'on cherche à imposer et donnent les clés pour y échapper.
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Du côté du Pré-Saint-Gervais, un petit gosse de banlieue qui baragouinait toutes les langues s'obstine à ne plus parler depuis cinq ans. Perdu entre une mère jeune et fugueuse, un grand-père, joyeux pied-nickelé, la DASS, les orphelinats, les petits durs, il rencontre par hasard un philosophe égoïste et mondain qui s'acharne désormais à être son pygmalion et bouleverse leurs deux vies. De leur complicité et de leurs conflits naît un conte insolite sur l'impossibilité à dire et à aimer.
Un roman d'une rare émotion, entre le merveilleux et la vie comme elle va.