À l'image de la Société économique de Berne, ou impulsées par la même conception du rapport au monde, des sociétés d'utilité publique se développent partout en Europe dans la deuxième moitié du dix-huitième siècle. Cercle patriotique ou agronomique, club politique ou loge maçonnique, cette structure sociale qui se veut influente sur la collectivité adopte des buts ou des stratégies politiques variables. Supervisées ou soutenues par l'Etat parfois, créées pour compenser ses manquements ailleurs, ces sociétés expriment leur idée de ce que doit être l'action politique ou publique et du rapport que doivent entretenir savoir, élitisme social et développement socioéconomique. Se démarquant de la bienfaisance et avant la conceptualisation de la philanthropie, ce mouvement élabore la notion d'utilité sociale.
Actes du colloque de Berne, septembre 2012. Édités par Michèle Crogiez, Juan Manuel Ibeas Altamira et Alain Schorderet.
Mélanges est dédié à la professeure Leïla el-Wakil, publiés sous la direction de Silvia Naef, Pauline Nerfin et Nadia Radwan.
Cet ouvrage de mélanges est dédié à la professeure Leïla el-Wakil, historienne de l'art, architecte et spécialiste dans le domaine de la conservation du patrimoine bâti. À l'occasion de son départ à la retraite, après trente ans de carrière au sein de l'alma mater genevoise, ses collègues, amis et anciens élèves, historiens de l'art, professionnels et experts du patrimoine culturel, ont voulu lui rendre hommage en contribuant à cet ouvrage. D'une rive à l'autre : patrimoines croisés reflète les intérêts interdisciplinaires liés aux travaux de Leïla el-Wakil, dont la carrière se situe à la croisée des chemins entre l'architecture locale et le patrimoine bâti méditerranéen. Il fait également écho à son engagement pour la sauvegarde du patrimoine à Genève et ailleurs, de même qu'à ses multiples actions éducatives et culturelles menées au sein de la Cité. L'ouvrage a été édité par Silvia Naef, professeure ordinaire à l'unité d'arabe de l'Université de Genève, Pauline Nerfin, son assistante et doctorante à l'unité d'histoire de l'art de l'Université de Genève et Nadia Radwan, son ancienne assistante et professeure assistante à l'Université de Berne.
Combien d'habitants compte la Suisse romande en 1900 et en 2000 ? Est-il vrai qu'en 1900 La Chaux-de-Fonds est presque aussi peuplée que Lausanne? Le nombre de cantons romands varie-t-il entre ces deux dates ? Savez-vous qu'une association propose la création d'un grand canton de l'Arc jurassien ? Connaissez-vous l'histoire du premier projet de fusion de deux cantons de l'Arc lémanique ? Quels sont les scénarios régionaux pour demain? Selon vous, les cantons romands ont-ils une politique linguistique? Si oui, quelle est-elle ? Savez- vous combien de concordats romands sont en vigueur aujourd'hui, et dans quels domaines ?
Le livre grand public que voici est inédit car il répond à toutes ces questions et à bien d'autres. Les éclairages fournis par quatre auteurs spécialistes vous permettront d'apprécier le dynamisme qui anime la Suisse romande, ainsi que son extraordinaire évolution, gage d'un avenir prometteur.
Bonne lecture!
LES AUTEURS :
Jean-Pierre Villard, ancien ambassadeur de Suisse, a étudié la géographie à Genève et l'histoire à Besançon ; il a publié en 2014 L'Etat et sa politique extérieure. La géographie des diplomates (L'Harmattan, coll. «Territoires de la géographie »).
Alexandre Papaux, avocat et docteur en droit, est l'auteur de plusieurs publications remarquées consacrées au droit des langues en Suisse et à l'étranger.
François Cherix, spécialiste de la communication politique, travaille depuis des années sur la réforme du modèle suisse et l'organisation de l'espace romand entre autres ; à ce sujet, il a publié plusieurs essais et de nombreuses analyses.
Georges Andrey, historien, enseignant émérite de l'Université de Fribourg, auteur prolifique, notamment de L'Histoire de la Suisse pour les Nuls (Paris, First, 2007 et 2011) ainsi que de La Suisse romande. Une histoire à nulle autre pareille (Fleurier/Pontarlier, Belvédère, 2012).
« Le petit livre des grandes maisons suisses » est un témoignage contemporain de la créativité et de l'esprit d'entreprise Suisse. Il dresse les portraits de 27 grandes maisons Suisses emblématiques. Celles-ci illustrent combien ce pays enclavé entre différents massifs montagneux, pauvre en ressources naturelles mais riche en idées, a vu naitre des champions internationaux dans des domaines divers. Qu'il s'agisse de ski ou d'électro-ménager, de spiritueux ou d'équipements sportifs, de LAURASTAR à XELLENT, de FAVARGER à ZAI, de VALMONT à VICTORINOX, de STROMER à STOECKLI, de la compagnie aérienne SWISS ou des montres rares de PATEK PHILIPPE. toutes ces entreprises Suisses ont en commun la capacité d'innover et de bâtir des marques-icônes à l'échelle mondiale.
Un ouvrage à partager en famille, un cadeau idéal de fin d'année ou pour toute autre célébration dans un esprit « Swissness ».
Claude Lévi-Strauss, en son retentissant hommage de 1962, fit de Rousseau « le fondateur des sciences de l'homme ». Seulement, il en va de cette désignation comme de celle d'un « Montaigne humaniste ». Répétées à l'envi depuis, elles contribuent le plus souvent à justifier l'humanisme, contre lequel ces auteurs s'élevaient, et à conforter orateurs et auditeurs dans leurs certitudes que l'homme qui a détruit les sauvages et qui est une catastrophe planétaire - à qui la presse donne chaque jour confirmation de ses méfaits, est ce qu'il y a de plus beau, de plus grand et de plus avancé sur la planète. Notre époque, ni plus ni moins outrancière, en cela, que les autres, a tôt fait de mettre Rousseau au service d'une anthropologie vague, façon Troisième République, dont l'homme avec un grand H est le centre d'où émanent des discours pseudo-scientifiques multiples qui le légitiment et qu'il légitime. On ne peut faire lecture plus tronquée de la formule de Lévi-Strauss. Le texte, d'où elle est issue, y constitue, en effet, un véritable brûlot, contre cet humanisme qui, au nom d'une prétendue nature de l'homme, multiplie les lectures empiristes et positivistes de l'oeuvre, en particulier pour ce qui touche, entre autres, à la politique de Rousseau. Il convient de redonner tout son sens à l'hommage straussien et pour ce faire, ne siérait-il pas aux chercheurs en sciences humaines d'aujourd'hui philosophes, sociologues, littéraires, historiens, juristes, économistes, psychanalystes, éthologues, primatologues, de penser, ensemble, les limites d'une telle anthropologie afin de s'interroger quant au contenu et aux méthodes de leur discipline respective vis-à-vis de la réflexion de l'homme, initiée par Rousseau ?
Du 29 septembre au 1er octobre 2017, deux Géantes de la compagnie Royal de Luxe ont fait escale à Genève. Durant trois jours, la ville a vécu au rythme des « affaires quotidiennes » de la Grand-Mère et de la Petite Géante, spectacle poétique auquel ont assisté 850 000 personnes.
Ce livre retrace, par plus de cent quatre-vingts photographies enrichies de textes, leur fabuleux séjour dans la Cité de Calvin et l'en gouement exceptionnel qu'il a généré auprès du public.
Reflet de la diversité de la population avec ses multiples origines, cet ouvrage amusant et instructif est né de la rencontre d?une journaliste, d?une historienne et d?une ?nologue.
L?ouvrage que vous tenez dans vos mains, Le droit du travail au quotidien, est une référence en matière de droit du travail suisse, qui intègre les dernières nouveautés et jurisprudences dans ce domaine.