Briser en nous la mer gelée

About

' Ce récit est un mensonge, madame la Juge. Un mensonge par le fait même de la destination que j'avais choisie : je savais mieux que personne que la glace est la mémoire du monde. '

Lorsqu'ils se rencontrent à un dîner arrangé par leurs amis, Suzanne et Gabriel ont déjà bien vécu. Le coup de foudre est immédiat. Mais après quatre ans de mariage, leur couple bat de l'aile. Le divorce prononcé, Gabriel part pour le Grand Nord dont il aime les étendues gelées. C'est alors, au coeur d'une tempête, qu'il reçoit un message de Suzanne. Comment réparer ce qui semble perdu ? Du détroit de Béring aux îles jumelles Diomède, ils vont tout faire pour se retrouver et briser en eux la mer gelée.


  • Authors

    Erik Orsenna

  • Publisher

    Gallimard

  • Distributeur

    Gallimard

  • Publication date

    11/03/2021

  • Collection

    Folio

  • EAN

    9782072922190

  • Availablity

    Available

  • Nombre de pages

    480 Pages

  • Copy

    No

  • Print

    No

  • Poids

    2 119 Ko

  • Diffuseur

    Gallimard

  • Entrepôt

    Eden Livres

  • Support principal

    ebook (ePub)

  • Version ePub

    3.0

  • niveau_access

    2.0 A

Cette publication répond aux normes minimales d’accessibilité

Modes de lecture

Images décrites par la voix de synthèse (descriptions courtes) Le livre contient des images nécessaires à la compréhension pour lesquelles une alternative courte sera vocalisée (Alt text).

Navigation

Navigation logique La voix de synthèse lira les éléments dans un ordre logique déterminé par l'éditeur ou l'auteur.
Navigation logique entre les chapitres La structure du livre sera correctement interprétée par les dispositifs de lecture.
Référence à la pagination du livre imprimé Le livre peut être utilisé en complément de sa version imprimée, la pagination de référence étant préservée.
Table des matières adaptable Un sommaire est présent dans le contenu du livre, ce qui permet de l'utiliser avec un affichage adapté.

Erik Orsenna

Je suis né à Paris, le 22 mars 1947 (de mon vrai nom Erik Arnoult), d'une famille où l'on trouve des banquiers saumurois, des paysans luxembourgeois et une papetière cubaine. Après des études de philosophie et de sciences politiques, je choisis l'économie. De retour d'Angleterre (London School of Economics), je publie mon premier roman en même temps que je deviens docteur d'État. Je prends pour pseudonyme Orsenna, le nom de la vieille ville du Rivage des Syrtes, de Julien Gracq.
Suivent onze années de recherche et d'enseignement dans le domaine de la finance internationale et de l'économie du développement (Université de Paris I, École normale supérieure). En 1981, Jean-Pierre Cot, ministre de la Coopération, m'appelle à son cabinet. Je m'y occuperai des matières premières et des négociations multilatérales. Deux ans plus tard, je rejoins l'Élysée en tant que conseiller culturel (et rédacteur des ébauches de discours subalternes). Dans les années 1990, auprès de Roland Dumas, ministre des Affaires étrangères, je traiterai de la démocratisation en Afrique et des relations entre l'Europe du Sud et le Maghreb. Entre-temps, j'ai quitté l'Université pour entrer, en décembre 1985, au Conseil d'État. Conseiller d'État depuis juillet 2000, je suis actuellement en disponibilité.
J'ai toujours voulu avoir un autre métier que l'écriture, d'abord pour être libre de donner le temps qu'il faut au livre. Le livre doit être le lieu de la liberté. J'écris chaque matin, pendant deux heures. Restent vingt-deux heures, largement de quoi s'occuper. Mes autres métiers me renseignent sur l'univers.
Parallèlement à mes activités administratives, j'ai donc écrit sept romans, dont La Vie comme à Lausanne, prix Roger Nimier 1978, et L'Exposition coloniale, prix Goncourt 1988. J'ai été élu, le 28 mai 1998, à l'Académie française, au fauteuil de Jacques-Yves Cousteau (17e fauteuil).
En plus de l'écriture, les voyages, la mer et la musique tiennent une place essentielle dans ma vie et dans mes livres. Ces passions, je les dois beaucoup à ma famille.
Ma mère m'a donné la passion des histoires et de la langue française.
Mon père, dont la famille avait une maison sur l'île de Bréhat, m'a enseigné la mer, les marées, les bateaux, les voyages au loin. Je préside d'ailleurs le Centre de la Mer (Corderie royale, à Rochefort).
J'entendais, de l'autre côté du mur, mon frère répéter inlassablement ses exercices de guitare. Et mon grand-père, qui me parlait de nos ascendances cubaines, esquissait de temps à autre, en dépit de sa corpulence, des pas de salsa.
Je n'ai fait que prolonger ces héritages.

empty